Naissance de la paroisse
Sainte Madeleine

Le 1er juillet 2007, Claude Schockert, évêque de Belfort-Montbéliard, après avoir entendu le Conseil Presbytéral du 15 mars de la même année, supprime les paroisses de Anjoutey/Bourg sous Châtelet, de Grosmagny/Eloie, de Etueffont/Lamadeleine Val des Anges/Petitmagny.
Sur le territoire de l’ensemble de celles-ci est érigée une unique paroisse qui reçoit le vocable de Sainte Madeleine dont la fête est le 22 juillet, évoquant ainsi le pèlerinage traditionnel du secteur.
Son siège administratif réside au 4 rue de Rougemont à Etueffont.
Chaque église conserve le nom de son saint patron.

L’église St Valbert d’Etueffont, habituellement utilisée pour les grandes fêtes et les grands rassemblements, sera l’église-mère, les églises St Vendelin d’Anjoutey et St Georges de Grosmagny conservant leur droit pour la célébration des sacrements, la chapelle d’Eloie continuant à être un lieu de célébration dominicale. 
Les Saints patrons des églises
de la paroisse
Sainte Madeleine
St Valbert, fêté le2 mai
(Gaubert ou Waldebert)

Seigneur de la cour du roi Dagobert, il se retira dans une grotte près du monastère de Luxeuil (diocèse de Besançon), abbaye fondée au 6ème siècle par saint Colomban.
A la mort de saint Eustase, une délégation de moines vint le chercher pour devenir son successeur : il devint leur troisième abbé, et eut, entre autres, pour frères saint Romaric et saint Aimé.
Il avait été élève et compagnon de saint Colomban et c'est sous son abbatiat que le monastère prit une grande indépendance spirituelle et temporelle.
L'abbaye devint même trop importante, sans doute près de 600 moines.


Ce monastère était très influent, et c'est ainsi que Valbert put aider sainte Salaberge à fonder elle-même un monastère à Laon.
Un village qui perpétue son nom s'est développé au cours des siècles à l'emplacement de son ermitage : Saint Valbert, en Haute-Saône.
St Vendelin ou Vandelin, fêté le 22 octobre

Mort en 1050, d'origine écossaise, vint dans les Ardennes et se mit au service d'un fermier pour la garde de ses troupeaux.
Plus tard, il entrera dans le monastère de Saint Maurice des Vosges.
La petite ville de Saint-Wendel s'éleva autour de son tombeau. 
 

St Georges, fêté le 23 avril

Au 4ème siècle, tous les sujets de l'empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l'empire.
Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux. 
A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse.
Il est exécuté pour refus d'obéissance.
La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l'histoire. 
On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie. 
Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.


A ces fiorutures morbides, s'ajoute au 11ème siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon.
Ce dont on est sûr, c'est qu'au 4ème siècle, l'empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople.
Cent après, on en compte une quarantaine en Egypte.
On les voit s'élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.
En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom.
On ne compte pas avec précision le millier d'églises dont il est le titulaire.
Il est le patron céleste de l'Angleterre et de l'Ethiopie. 
On a voulu nier son existence.
L'absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.
Histoire de la Paroisse d'Etueffont

Voir ici le document rédigé par l'abbé Daniel Jacquot.
Histoire de la chapelle d'Eloie

Voir ici.
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